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Lutter contre les abus sexuels sur les enfants

7 Mar

« Repli sur soi » de Louise Luyckx d’après l’illustration du site du Conseil de l’Europe, http://www.coe.int, 2010.

Selon la convention des Droits de l’Enfant, « Tout enfant a le droit d’être protégé contre la violence sexuelle et l’exploitation sexuelle. Les Etats veulent empêcher la prostitution enfantine et l’exploitation des enfants dans des spectacles pornographiques».

En Europe, environ 10 à 20% d’enfants sont victimes d’abus sexuels. C’est au sein des familles et de l’entourage de l’enfant que ces abus sont le plus souvent commis : inceste, pornographie, prostitution ou encore agressions sexuelles… Ces abus touchent fortement autant la santé physique que mentale de l’enfant. Celui-ci en gardera des séquelles jusque dans sa vie adulte.

Il vaut mieux prévenir que réagir après l’acte d’abus. Pour diminuer le nombre d’agressions, il faut améliorer les conditions de vie des familles, mettre en place des thérapies familiales et donner des conseils. Mais surtout, il est important d’informer les enfants par une éducation sexuelle qui élimine les tabous, les rend plus conscients de ce problème et leur permet de se protéger.

Pour mettre un terme à la violence sexuelle infligée aux enfants, le Conseil de l’Europe lancera, en octobre 2010, une campagne pan-européenne. La campagne aura pour objectif la ratification et la mise en oeuvre de la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels (Convention de Lanzarote) qui accorde une attention à la prévention des sévices sexuels aux enfants au sein de la famille ou de la communauté.


Sources :

– ROUSSEY M. , « Les enfants victimes d’abus sexuels », paru sur le site Internet www.med.univ-rennes1.fr , France, consulté le 25 janvier 2010.

– Conseil de l’Europe, « Les violences sexuelles sur les enfants… Le mal de vivre », paru sur le site internet www.coe.int, Europe, consulté le 25 janvier 2010,

– DOLTO Catherine, « Dico Ado » , Italie, 2003, p. 360-362,502-503.


Illustration : « Repli sur soi » de Louise Luyckx d’après l’illustration du site du Conseil de l’Europe, http://www.coe.int, 2010.


Article réalisé en février 2010 par Louise Luyckx dans le cadre du projet Jeunes-journalistes.net.

Les jeux vidéos, les adolescents et la dépendance

7 Mar

Illustration et montage par Elise Löwenthal

Beaucoup d’ados passent chaque jour plus de 3h à jouer aux jeux vidéos, un adolescent sur quatre ressentirait une dépendance, les jeux vidéos sont-ils un danger pour les adolescents ?

De nos jours, les jeux vidéos font partie du quotidien des adolescents, jeux sur PC, en ligne via internet, sur console envahissent l’univers familial.
Un chercheur de l’université colombienne-britanique Simon Fraser a réalisé une étude en 1998 qui démontre qu’un adolescent sur quatre jouant à des jeux vidéo ressentirait une forme de dépendance à ceux-ci. Cette étude souligne aussi que l’ado ne serait plus capable de contrôler son comportement face au besoin de jouer.

On reconnaît qu’un joueur est dépendant au fait qu’il n’arrive pas à décrocher et qu’il en souffre. Ce qui était une distraction a envahi sa vie, dans ce cas là, on peut parler de maladie. La dépendance aux jeux vidéo peut être très forte. Un adolescent peut, par exemple, passer une nuit entière à jouer et dormir le jour. Ce comportement le coupe de toute vie familiale. Il peut avoir pour conséquence aussi de confondre l’imaginaire et la réalité. Aussi, jouer à des jeux vidéos avec des milliers d’autres utilisateurs peut être perçu comme une activité sociale, mais pour les enfants ou les adolescents renfermés, toute forme de dépendance à ces jeux ne fait que les isoler davantage des amis et de leur entourage.

Les effets négatifs peuvent aussi se répercuter sur la forme physique car un adolescent qui passe de longues heures à jouer à des jeux vidéo n’a plus beaucoup de temps à consacrer aux  activités physiques.

Jean-Claude Matysiak, responsable du service d’addictologie du centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges témoigne : « Mon dernier patient était en fac d’informatique. Ses copains ne l’avaient pas vu depuis deux mois. Ils ont alerté les parents, les pompiers sont intervenus. Ce jeune homme ne se nourrissait plus et passait tout son temps à jouer. »

Mais en général, même si les joueurs ont du mal à se freiner, ils ne sont pas accros pour autant. Et contrairement à ce que certains ont tendance à dire, il n’y a pas que des effets négatifs dans sa pratique, même quotidienne. Tout d’abord, les jeux sur ordinateur peuvent susciter des vocations, c’est souvent en commençant par jouer aux jeux vidéos que certains adolescents deviennent des génies de l’informatique. Ensuite, bien que souvent pratiqué en solitaire devant son écran, le jeu vidéo permet à l’ado de se faire des copains.

L’ordinateur fait partie de la vie des adolescents d’aujourd’hui. Mais comment gérer le risque de dépendance face à cet outil incontournable?


Sources :

– JOLLY Eric, « Les bons et les mauvais points dans les jeux vidéo », Top santé, Septembre 2008.

– PISANI Pascale « Nouvelles dépendances : accros aux jeux vidéo » paru sur le site internet www.viva.presse.fr, publié le 4 juillet 2006, consulté en février 2010.

– Réseau Education-Médias, « La dépendance » paru sur le site internet www.media-awareness.ca, consulté en février 2010.


Article réalisé en février 2010 par Elise Lowenthal dans le cadre du projet Jeunes-journalistes.net.

Les enfants ont le droit de dire non

7 Mar

Image réalisée par Christian Lebouille

L’abus sexuel touche de plus en plus de mineurs. Mais comment prévenir? Comment réagir? Quels sont les comportements indicateurs? Quelles sont les conséquences pour l’enfant?

Dans la plupart des cas l’enfant reconnait son agresseur qui fait souvent partie de son entourage. Dans le cas contraire, on parle d’ abus extra-familiaux. 97% des agresseurs sont des hommes.

On distingue trois types d’abus selon la gravité de l’acte: les manifestations d’exhibitionnisme, les attouchements et la tentative de viol ou le viol. La seule façon de prévenir l’agression est d’identifier un comportement suspect d’un adulte envers un enfant. Il faut naturellement réagir face à une telle situation mais le problème est complexe. S’il s’agit d’un inceste, le dénoncer à la justice pourrait briser toute la famille, l’enfant pourrait être mis en famille d’accueil et le père ou la mère en prison. Avant tout, il faut agir en pensant à ce qui est le mieux pour l’enfant. Une thérapie familiale peut être une solution, mais dans tout les cas il est important de dénoncer un abus sexuel.

La plupart des enfants n’osent pas parler ouvertement de l’abus sexuel. Mais il existe des signaux qui peuvent indiquer un abus. Par exemple, lorsque l’enfant se replie sur lui-même parce qu’il a perdu confiance, refuse les gestes de tendresse, souffre d’insomnies par crainte des cauchemars, ses performances scolaires se relâchent, a du mal à se concentrer, …

Les conséquences d’un abus peuvent être irréparables, à court terme, voire pour tout la vie. Tout dépend de la gravité de l’abus et du comportement de l’entourage. Un enfant ayant reçu une éducation sexuelle aura moins de séquelles qu’un enfant qui ne connait rien à la sexualité. Les conséquences physiques dépendent de l’âge de l’enfant et de la gravité du fait. Sur le plan psychologique, le choc se traduit par de l’anxiété, un état dépressif, des cauchemars, de l’insomnie qui nécessitent une psychothérapie.

En conclusion, il est important d’informer les enfants sur la sexualité, leur dire que leur corps leur appartient et que c’est eux qui décident du plaisir qu’ils prennent avec des enfants de leur âge. Leur dire aussi que ce n’est pas normal d’avoir des attouchements et qu’ils ne doivent pas hésiter à en parler à un proche. Voilà quelques mesures qui pourraient éviter bien des drames.


Sources:

M.Roussey, « Les enfants victimes d’abus sexuels » paru sur le site internet http://www.med.univ-rennes1.fr, consulté le 25 janvier 2010

Projet Comportement.net, « Les signes d’abus sexuel chez l’enfant », http://www.comportement.net, consulté le 25 janvier 2010

Bernard De Vos, Délégué général aux droits de l’enfant, brochure explicative sur la Convention Internationale des droits de l’Enfant, Bruxelles P. 10 et 11.

Jean Labb, « Les abus sexuels envers les enfants prépubères », paru sur le site internet http://www.urgence-pratique.com, consulté le 25 janvier 2010


Article réalisé en février 2010 par Charlotte Lebouille dans le cadre du projet Jeunes-journalistes.net.

La fugue : S.O.S j’existe !

7 Mar

Simulation de fugue, par Dalia El Mohandiz

Les adolescents en sont les plus touchés. En France, 30 000 jeunes entre 14 et 16 ans, ont fugués en 2008. Deux sur trois sont des filles. Les raisons en sont généralement un sentiment de mal-être, des problèmes scolaires, des conflits familiaux. La fugue est une manière d’attirer l’attention des parents. La fugue fait partie intégrante du malaise de l’adolescent et a toujours existée.

« Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. » (Extrait de « Ma Bohème » d’Arthur Rimbaud).

Le goût de l’aventure ?

Le printemps et l’automne sont les périodes où il y a le plus de fugues car ce sont des périodes de dépressions. Certains ados vont « squatter » chez un copain ou une copine, d’autres vont se confronter aux dangers de la rue. Lors d’une fugue tout l’entourage se sent concerné : parents, camarades de classe, enseignants, copains,…

Et les parents dans tout ça ?

Pour les parents la fugue est un coup terrible. Il y a une inquiétude mais aussi la douleur de ne pas avoir réussi à comprendre leur enfant. De nombreuses associations existent pour soutenir les parents dans leurs angoisses.

Mauvais plan

Si au bout de 24 heures, le fugueur ne s’est toujours pas manifesté, il faut prévenir la police afin de les mettre au courant et de pouvoir lancer des recherches.

Pour éviter d’en arriver là

Lorsqu’un enfant est fâché avec ses parents, il est important d’essayer de s’expliquer pour éviter que l’enfant ne s’échappe dans la nature !

La fuite ne résout jamais les problèmes, elle les multiplie.


Sources :
– Adosurf, « La fugue », sur le site http://adosurf.free.fr, consulté en février 2010.
– ROUYER Dominique Alice, « le Dico des filles », 2005, Edition France Loisirs, P.71
– Fugue.be, Section « Questions fréquemment posées par les adultes : mon enfant a fugué, que dois-je faire? », sur le site http://www.fugue.be, consulté en février 2010.

– Rimbaud, « Ma bohème », sur le site http://bacfrancais.chez.com/boheme.html, consulté en février 2010.


Article réalisé en février 2010 par Dalia El Mohandiz dans le cadre du projet Jeunes-journalistes.net.

Le visage noir du tourisme

7 Mar

La pédophilie est un crime qui existe depuis des millénaires, presque tout les pays, mais principalement en Asie.

Depuis 1989, l’ONU reconnaît enfin officiellement les droits de l’enfant. Selon certaines études, une part importante des pédophiles qui se rendent en Asie pour faire du « tourisme sexuel » se donnent bonne conscience en argumentant qu’ils aident les pays économiquement et socialement défavorisés. Ils s’inventent des prétextes : qu’ils le font de leurs plein gré, ils prétendent que certaines cultures sont plus tolérantes envers ce genre de pratiques…

Parmi les pédophiles, la plupart sont des touristes ou des locaux. Le continent le plus touché est de loin l’Asie et, en  particulier, la Thaïlande qui compte 2 millions de prostitués dont 300 000 mineurs. Elle détient le triste record d’abus sexuels commis par des étrangers.

800 000 visiteurs viennent profiter de ces jeunes chaque année en Thaïlande. Les autres continents touchés sont l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Europe de l’Est. Mais il faut savoir qu’en Occident, il y a aussi des abus. Les pédophiles utilisent l’argent pour appâter certains mineurs, profitants de leurs détresses familiales, sociales et/ou financières.

Les agresseurs se cachent souvent derrière l’ambigüité entre les enfants abusés et ceux prétendument consentants.


Sources :

H.N., « Tourisme sexuel, une plaie pour l’Asie », publié le 6 août 2002 sur le site internet www.oasies.com consulté le 25 janvier 2010.

Le Guide du Routard, « Etat des lieux, les différentes sortes de tourisme sexuel » paru sur le site internet www.routard.com, consulté le 25 janvier 2010.

Leonardo Plasencia,  « La prostitution enfantine dans le monde », éditeur responsable Fondation Scelles, juillet 2007, paru sur le site internet www.fondationscelles.org consulté le 5 février 2010.


Article réalisé en février 2010 par Barnabé Bedoret dans le cadre du projet Jeunes-journalistes.net.